Blockchain : Free, Secure, Easy to use

bcC’est l’histoire d’un monde où chaque transaction que je souhaiterais réaliser avec toi, le primeur, ou le patron du bistrot, serait sécurisée et ouverte.

Dans ce monde, aucune de ces transactions ne pourrait jamais être modifiée, supprimée, truquée : elles seraient toutes plus sécurisées que n’importe quelle transaction réalisée aujourd’hui via le système bancaire tel qu’il existe.

Et dans ce monde là, tout ça, ce serait pareil pour nous tous. Et on pourrait le faire sans devoir payer pour cela à chaque coup.

Et tu sais pourquoi ? Parce que nous serions tous garants, co-responsables, de la pérennité et de la fiabilité de ce système, en partageant en continu et de manière quasi-immédiate un grand livre de comptes qui consignerait rigoureusement tout ce que je te décris.

Justine&Nicolas

Cette chouette histoire, je n’en suis pas l’auteur : c’est Justine Hannequin et Nicolas Loubet (co-fondateur de Cellabz, avec Clément Epié) qui nous l’ont raconté. D’ailleurs ils n’ont pas d’abord parlé de grand livre de compte à diffusion décentralisée , mais bien de blockchain. Quand t’entends l’histoire, tu t’assoies et tu te dis «  waouh dingo, je veux tout piger de cette révolution ! »

Et quand tu imagines ce principe appliqué au monde social, législatif, politique et économique, car l’application monétaire n’en n’est qu’une parmi tant d’autres, là tu te dis qu’un nouveau monde est en route, qu’il ne faut pas rater le train.

T’as même bien envie de venir apporter ta contribution, tu ne sais pas encore vraiment comment, mais ça ce sont des détails.

Pas si simple : il y a de nombreuses implications éthiques, économiques, sociales, culturelles… On pourrait en parler des heures, d’ailleurs ce matin là, cela a soulevé des tonnes de questions avec Nicolas (qui nous a rejoint).

 

On n’a pas vraiment apporté de réponses, car ce n’était pas le but.
L’invitation, au-delà de cet exemple, c’est de s’interroger sur le rôle / la responsabilité du designer dans sa démarche.

Il y a pleins de mots séduisants qui sont ressortis ;
En vrac : « confiance / traçabilité / sécurité » ,  « focale sur les gens, l’humain» , « zone de frugalité» , « bien commun »
Et aussi des invitations à l’audace :
« libérer l’organisation » , « libérer la valeur » , « interroger la norme », « interroger l’histoire »
Et aussi des esquisses de définition du design :
« le mot design est intrinsèquement récursif », « le design, c’est un mouvement du parcours », « le design, ce sont les caractéristiques de l’objet », « le design, c’est l’intelligence du designer en acte »,
Et encore plus de questions :
« l’éthique du design, ça veut dire quoi ? » , « le designer, c’est lui qui porte (seul ?) la dimension éthique ce qu’il produit ? »

 

Parce que le codesign, c’est la raison pour laquelle j’étais présente ce jour-là : envie de comprendre, d’expérimenter… Merci à Justine et Nicolas de m’avoir permis de me concentrer sur le « design » : j’attends avec impatience d’approfondir ma compréhension du « co » !

Pour en savoir plus, consultez l’excellent livre blanc de Cellabz : Blockchain & Beyond

Restitution proposée par Marie-Violaine Huard & François Rochet, participants du Diplôme Universitaire Codesign.

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