rythme – Codesign-it! http://codesign-it-ventures.fr innovation collaborative Tue, 03 Apr 2018 18:54:37 +0000 fr-FR hourly 1 https://i2.wp.com/codesign-it-ventures.fr/wp-content/uploads/2015/08/Co_logo_small.png?fit=32%2C32 rythme – Codesign-it! http://codesign-it-ventures.fr 32 32 110756974 Codesign et science citoyenne, un délicat mélange http://codesign-it-ventures.fr/2018/04/03/codesign-et-science-citoyenne-un-delicat-melange/ http://codesign-it-ventures.fr/2018/04/03/codesign-et-science-citoyenne-un-delicat-melange/#respond Tue, 03 Apr 2018 18:54:37 +0000 http://codesign-it.com/?p=1682 [...]]]> Doing It Together Science (DITOs) est un vaste projet visant à augmenter la participation du public et des responsables politiques dans la recherche et l’innovation scientifique à travers l’Europe.

Lors de sa présentation Imane Baïz, qui fait partie du CRI (Centre de Recherches Interdisciplinaires) pour manager le projet DITOs, nous a permis d’aborder la complexité du sujet et de ressentir l’organisation titanesque que cela représente. Une des intentions fortes exprimée est celle de passer d’un citoyen passif à un citoyen actif dans son environnement. Le champ d’action allant au-delà des sciences participatives, comprenant le Do-It-Yourself sur le thème du biodesign.

Au travers du partage d’enseignements de cette session pour le D.U. Codesign, j’ai regardé avec curiosité ce que le mélange a pu générer, me demandant ce que le codesign peut apporter pour œuvrer dans le sens de cette intention.

Tel un plat de spaghetti…

Une image que nous avons fait émerger est celle d’un gros plat de spaghettis. C’est pour autant le propre d’une situation complexe, et du codesign de s’y atteler collectivement.

DITO(s) cherche à rendre le citoyen actif, de par le développement d’un esprit critique de la science, et la réalisation d’actions concrète, le DoIT (Do-It-Together), et chercher à poser les fondements institutionnelles à la science participative, réalise des activités de lobbying. DITO(s) s’adresse à tout public, à travers des ateliers, des conférences et autres formats. Chacun ayant son langage, des intérêts différents, et des niveaux de maturité et d’implication différents.

Nous avions aussi notre propre compréhension du problème, venant d’autres sphères que celle des sciences citoyennes. La phase de problématisation n’avait rien d’évident.

En outre, nous avions tendance à formuler des objectifs plutôt que des problèmes, fermant d’autant les possibilités de réponses. Et puis nous pouvions adresser des problèmes desquels nous n’étions pas responsables, introduisant un biais dans la réponse. Greg Serikoff a pris pour exemple le problème suivant : « Assurer la pérennité de l’écosystème au-delà de l’établissement public ». C’est un objectif, pas un problème. Assurer la pérennité est déjà une solution. Et elle sous-tend que c’est notre responsabilité de l’équipe présente, ce qui introduit un biais.
En évitant de bien poser le contexte, nous orientions la réponse. Le codesign consiste à créer des problèmes ensemble pour les résoudre ensemble, et une vigilance est ainsi à porter sur des réponses qui pourraient induire une manipulation.

Pour aborder ce délicieux plat de spaghetti, nous avons travaillé en essaim. Pour démêler la situation et mieux qualifier nos problématiques, nous avons eu recours après la phase de problématisation en 3 groupes, à une seconde phase de problématisation, en essaim.
Nous avons dans cette itération élaboré la problématisation par groupe de deux, produisant cette fois 9 sujets.

Le travail en essaim permet de fragmenter le problème en plein de sous-problèmes. Il développe en outre l’agilité, le droit à l’erreur, et il est une façon d’optimiser les ressources.Dans la séquence, cette phase a permis aussi d’apporter du dynamisme, la phase de réponse s’est tenue à bon rythme.

Comment s’orienter dans une soupe d’anguilles ?

En préparant cette publication sur cette co-création de problèmes, je me suis demandé ce que nous avions apporté de plus que la mise en lumière du plat de nouilles, si nous avions contribué à aider Imane à s’y orienter, même si ce n’était pas expressément le but. Je me suis égarée. J’ai laissé la publication de côté. J’ai perdu mon temps. J’ai fait un pas de côté. J’ai saisi un des livres de Georges Didi Hubermann que j’avais sous la main, au sujet d’une autre science, l’histoire de l’art. « L’image survivante. Histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg »

Sa question « Comment s’orienter dans la « soupe d’anguilles » ? » m’a fait écho à notre plat de spaghettis. Et la similitude ne s’est pas arrêtée aux images culinaires. Je vous laisse déguster. Plus loin il précise que Aby Warburg avait pour intention de « faire justice à l’extrême complexité des relations et détermination».

Reprenons notre chemin…

Cette mise en mouvement a bien opéré, il me semble, entendant la vivacité et le nombre des retours d’Imane, acceptant aussi les remises en question, jusqu’à celle du mot science, telle une scientifique. En outre, elle a pu imaginer notamment l’idée de voir DITOs comme une plateforme de mise en relation entre les différents acteurs de la société.

La configuration du temps et de l’espace, la variation de rythme, les conditions de l’environnement sont autant de variables qui ont joué. Ce que nous avons offert ce sont autant d’occasion de déplacer son point de vue.

Il peut être frustrant d’en voir tout de suite les effets, et la façon dont cela peut se traduire et se stabiliser dans le temps. Mais il est à espérer que les traces laissées par cette méthode permettent des transformations profondes et justes, et donc une moindre perte de temps et d’énergie, une optimisation des ressources de management du projet. DITO(s) me semble chercher à opérer ce même mouvement dans les sciences.

Une hypothèse

Ceci m’amène à poser l’hypothèse que le «pour quoi» de DITO(s), ne serait pas seulement de faire de la coordination, devenir une plateforme, mais de créer les conditions pour faire du codesign avec les sciences du vivant. Une sorte de BioCodesign ?? La démarche que nous opérons avec notre expérimentation du D.U., est d’ailleurs celle d’un scientifique nous a souligné Greg, mais de façon délinéarisée. Sous cet angle, utiliser des dispositifs visant à mettre en application des protocoles, n’est pas vraiment dans l’esprit de codesign. Cela pourrait aussi freiner la compréhension et le portage d’une tell e intention.Réaffirmer la vocation, réaligner les moyens, pourrait permettre une plus grande congruence et puissance de l’action.


Merci à Imane Baïz pour son intervention !

Merci à Nathalie Pillot dans son rôle d’activatrice et de relectrice.

Restitution proposée par Sarah Fortin, participante du Diplôme Universitaire Codesign.

Licence Creative Commons Cette œuvre de Codesign-it! est mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.

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Pédagogie, complexité et engagement http://codesign-it-ventures.fr/2017/05/23/pedagogie-complexite-et-engagement/ http://codesign-it-ventures.fr/2017/05/23/pedagogie-complexite-et-engagement/#respond Tue, 23 May 2017 18:28:30 +0000 http://codesign-it.com/?p=890 [...]]]> La pédagogie pose la question de l’ordre des choses à faire et à savoir, des différents niveaux de lecture et de la simplification pour faciliter l’accès aux informations. Nicolas Wauquiez, membre fondateur de Codesign-it!, illustre cette idée avec son expérience des préparations d’une séquence de film qui se fait par des ajouts successifs d’actions dans un ordre très précis : installation des décors, répétition des figurants, entrée de la caméra, prise de son, figurants, doublure….

Comment aborder simplement la complexité ?

Qu’est ce qu’un sujet complexe ?

  • sujet complexe en lui-même : axes et objectifs multiples,
  • plusieurs acteurs,
  • différents niveaux d’adhésion,
  • délais tendus, contraintes fortes,
  • sujet non porté…

A partir de la métaphore de Paris-grands-axes : partir des grandes lignes puis zoomer pour amener vers des points plus précis et complexes :

  • bien définir le périmètre et le réduire à 4-5 priorités,
  • garder la main sur le séquencement, maîtriser les concessions,
  • incarner un état d’esprit collaboratif,
  • repositionner les acteurs au niveau collectif/organisation VS enjeux personnels : jouer sur les niveaux de lecture,
  • injecter de la modélisation pour stimuler la réflexion (carte d’empathie, modèle canevas, personas…)…

La pédagogie c’est créer les conditions d’apprentissage et d’accès aux savoirs :

Conditions d’apprentissage Accès aux savoirs
Être attentif à :

  • susciter l’envie
  • partager l’intention : du groupe, des sponsors, du participant
  • respecter et faciliter les étapes d’intégration des informations
  • poser un cadre clair et facilitant l’émergence
  • trouver un bon équilibre entre l’intention pédagogique, la protection, entre niveau individuel et collectif, l’implicite et l’explicite.
L’approche tient compte :

  • de l’intention
  • du contexte
  • des participants

Codesigner les modalités d’accès aux connaissances avec les utilisateurs et prévoir à minima un temps de réflexivité / feedback sur le respect des intentions.

 

En sous-groupe, les questions fusent :

Est ce que la pédagogie c’est créer les conditions ? Dispenser des savoirs ? Créer un langage commun ? Faciliter un cheminement ?
Quel savant dosage et quel parcours pédagogique proposer pour aider chacun à s’approprier son propre parcours d’apprentissage ?
Quelle goutte d’essence mettre pour permettre d’aller à l’essentiel ?
Quel cadre ? Quel dynamique ? Quel rythme ?
Quel équilibre entre théorie et pratique, entre expert et parcours apprenant ?

 

Comment créer l’engagement ?

Il y a plusieurs niveaux d’engagement : avant / pendant / après.

Pour que l’engagement soit durable après une session :

  • donner du sens avec des bénéfices individuels et collectifs,
  • demander à formuler,
  • responsabiliser,
  • laisser une juste place à l’émotion (mais avec précautions…) : intérêt des supports artistiques (théâtre, musique, danse, sculpture, impro…),
  • développer l’engagement et rendre le participant acteur,
  • créer des conditions protectrices : bienveillance et authenticité, confiance, non-jugement,
  • trouver un bon équilibre entre l’intention pédagogique, la protection, entre niveau individuel et collectif, l’implicite et l’explicite, la technique et l’émotion,
  • créer un lien entre les participants,
  • avoir des sous-groupes à taille humaine (7+/-2),
  • scénariser,
  • proposer des jeux,

 

Un grand merci à Nicolas Wauquiez pour son intervention.

Restitution proposée par Anne Pariente, participante du Diplôme Universitaire Codesign.

Cette œuvre de Codesign-it! est mise à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.

Licence Creative Commons

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How to become the entrepreneur of yourself? http://codesign-it-ventures.fr/2016/05/30/how-to-become-the-entrepreneur-of-yourself/ http://codesign-it-ventures.fr/2016/05/30/how-to-become-the-entrepreneur-of-yourself/#comments Mon, 30 May 2016 09:59:06 +0000 http://codesign-it.com/?p=571 [...]]]> Who am I? Do I really know myself? That’s the pivotal question I have to answer whether I want to become an intrapreneur (i.e. an entrepreneur of myself) or I would like to act as a facilitator. But what does it mean to become or to be an intrapreneur?

To set the scene, initiate discussions and encourage reflexion, Andrea Guida – who is himself a restless entrepreneur and a entrepreneurmultifaceted facilitator – uses the example of the « Breaking Bad » TV show which tells the story of Walter White, a struggling high school chemistry teacher diagnosed with inoperable lung cancer. Together with his former student Jesse Pinkman, White turns to a life of crime, producing and selling crystallized methamphetamine to secure his family’s financial future before he dies, while navigating the dangers of the criminal world.

We all know this TV show, but what’s the connection between « Breaking Bad » and intrapreneurship?

Both characters become entrepreneurs, or rather « intrapreneurs » because they are forced to do so by their environment. They were not meant to become intrapreneurs, but they become so by accident.

Building on this case, why can some people become intrapreneurs, whereas others at the same time do poorly and fail in their will to move so? Determinants of being intrapreneurs are numerous with even more combinations: constraints, vision, risk-taking profile, self-determination, survival instinct, curiosity, open mind, energy, resilience…

In fact Andréa’s definition is slightly more extensive and subtle, meaning that intrapreneurship is above all a matter of mindset, a way to see the world: « intrapreneurs are people who act as entrepreneurs besides the relation they have with their business (entrepreneurs, freelancers or employees) ».

So, according to these definitions, am I entrepreneur of myself (= intrapreneur) and if I intend to be one, how to meet the prerequisites?

entrepreneur2Andrea proposes a deep dive to better know ourselves with a first exercise: « The Future Past ». It starts by an introspective work winding back from a target point in the future (2035): what have been the key milestones in my career? Which one were crisis moments and how did I overcome those? Which are the key elements both of my character and my skills that help me most in my successful journey? What is my role and my organization today in 2035?

Then we share our outcomes in small groups, mostly around schemes and drawings and at the end each group produces a synthesis (common and different key elements) to share with all the participants.

 

In fact the exercise helps us to understand some important things about ourselves, the vision of what we have done and what we want to be :

  • Learnings from what we have done (and not done) help us build our future,
  • Failures, inflections, course corrections should have positive impact,
  • Everything is not predictable; the unknown should not be feared,
  • Singleness and resilience help us move forward,
  • Feedback helps us to understand who we are and how to grow better

What an opening gambit! But we did not stop there. We continued with the « 3 circles » exercise which is designed to help us understand how we can focus better and become over-performers across our peers just because we are aware of our happiness zone (the lens at the cross of our own personal hedgehog circles – see below): « Know yourself ».

entrepreneur3

We begin to understand that Andrea follows a phased approach to support us in our introspection.

 

We continue our journey with a new exercise focused on excellence: « How I become perfect ».

Throughout 5 short interviews made as part of an advertising campaign for the Julius Baer Bank, 5 portraits of people embodying excellence are the food for thought on what excellence is and how to reach it.

 

We now have some keys to becoming an entrepreneur of ourselves but there are many others to identify…

If you want to know more, ask Andrea about his 19 « rules of life »

entrepreneur4

 

After a bit of skepticism about how we will be able to apply all the rules to become an entrepreneur of ourselves, we finally realized at the end of the day that Andrea’s insights are more patterns than simple recipes to be followed by the book.

We will make these rules our own, develop and implement some of them, build on them and even design new ones at different times in our career and our life. This will help us becoming real entrepreneurs of ourselves (= intrapreneurs).

To put it another way, we will build our future and our intrapreneurship gradually and steadily drawing on our good or bad past experiences, on our relationships, our meetings, our thinkings about ourselves. To quote Peter Drucker: « The best way to predict your future is to build it ».

And to loop the loop, we end with a personal exercise consisting in writing to ourself about one or more personal or professional committments we want to make. They will be posted back to us in April 2017…

The journey is only about to start for us…

entrepreneur5

We would like to thank Andrea Guida for a well designed day (see comprehensive agenda above), unexpected tricks and the smart pace throughout the session.

Restitution proposée par Caroline Lapierre & Pascal Masson, participants du Diplôme Universitaire Codesign

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RDV à OK Cora http://codesign-it-ventures.fr/2016/05/30/rdv-a-ok-cora/ http://codesign-it-ventures.fr/2016/05/30/rdv-a-ok-cora/#respond Mon, 30 May 2016 09:19:25 +0000 http://codesign-it.com/?p=563 [...]]]> RDV à OK Cora…ou le trépidant duel de l’hyper-marché belge !

cora

 

C’est un fait, ici comme ailleurs, le concept de l’hyper est en torture test depuis quelques années. Sur un marché belge très concurrencé, Cora, avec 4% du marché n’est pas en reste…

 

Philippe Vlaeminck, résident de Codesign-it!, maître ès-Codesign au cœur du plat pays est à la manœuvre pour refondre le « business model » Cora. A coup de sessions in vivo, plantées au cœur de la galerie marchande, validant à la volée avec les clients concepts et idées clefs qui émergent de groupes de travail. Associant directeurs comme magasiniers, caissières et back-office, ces groupes sont lancés pour 2 ans !

L’ambition est à la hauteur de l’enjeu : recréer la différence et l’attractivité, pour les clients tout comme pour les salariés ! ROI (Return on Investment) et QVT (Qualité de Vie au Travail), quand tu nous tiens !

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Zoom

Un hyper (supermarché + galerie marchande), c’est …

300 salariés dont 100 en caisse

12 à 18000m2

600 Millions de CA

2 millions de visiteurs/an

Zone de chalandise : 15 à 20 km2

Un enjeu : bien acheter pour bien vendre, et donc faire du volume !

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Philippe, par Skype, nous partage les données clefs et ses questions du moment :

cora2

 

Pour Cora : un Constat : changement de comportements des clients, émergence du digital, grande diversité d’acteurs de la distribution (généralistes et spécialistes), organisation interne très centralisée et pyramidale… & une Ambition : bouger leur organisation, en instaurant une dynamique d’innovation bottom-up, en donnant de l’autonomie, en prenant des partis pris forts.

 

Pour Philippe : avec le modèle parKour, mobiliser les salariés pour faire émerger 20 projets à 2 ans, validés par clients et fournisseurs, puis pérenniser ce fonctionnement interne de manière récursive et vertueuse.

Où en est-il ? Stade 1 à échéance fin juin : 1 hypermarché pilote, 60 personnes embarquées sur 12 projets qu’ elles ont décidé d’investiguer. Premiers enseignements : peu de disruptif, une appréhension chez les participants de devoir « mettre en œuvre, en plus de leur quotidien », d’où une nécessité de libérer du temps.

Un grand RDV du 12 au 14 juin : test de 12 projets, avec suivi des métriques (indicateurs), vote interne et présence des fournisseurs, partenaires et clients.

Suivra le stade 2 : déploiement de la méthode aux autres hypers, avec une ambition de 20 projets.

Les questions qu’il nous soumet :

  • Comment mobiliser de nouvelles équipes projets sur les différents sites, soit 5 à 10% des effectifs, (sans les équipes codesign et sans prélever sur les équipes pilotes du premier hyper), Comment transformer en actions concrètes rapides (time to market), Comment instaurer l’autonomie de fonctionnement des projets, Sur la campagne du 12/14 juin, comment créer l’effet Whaou ?, comment, comment, comment,… ?

Well well well, c’est du sérieux ! A nous de jouer …

Notre méthode : deux groupes de questionnement, deux étapes distinctes, puis un temps de consolidation/partage en commun.

[Les deux groupes ? Un de femmes et un d’hommes : « Tiens, pourquoi ? »… « et pourquoi pas, finalement ? »]

Etape 1/ 20’ chrono : les questions que cela nous pose, nos interrogations. Les idées fusent de toute part, les post-it envahissent les murs environnants… le sujet nous mobilise !

cora3

De nombreux axes émergent… culture, RH, communication, transformation, innovation, valorisation outils, …

Etape 2/ Aux termes des 20’ nous intervertissons équipes hommes et femmes… pour trouver des solutions aux questions soulevées par l’autre groupe.

 

 

Etape 3/ En fin de seconde mi-temps, consolidation : avec Philippe, nous récapitulons le fruit de notre cogitation :

  • Communication: tout au long des deux années, mettre en place une communication projet très en proximité, de terrain, pour valoriser le concret, accessible, et mettre en avant les premiers salariés engagés. Impliquer les deux grands syndicats locaux. Fêter les micro étapes franchies, les premiers résultats, rendre visible les équipes projets engagées. Dédier un espace physique (espace d’affichage dédié, permanent), virtuel (web, intranet) et temporel (point régulier lors des réunions internes). En juin, proposer des vidéos de témoignages des acteurs engagés, dans l’esprit TedX.
  • Exemplarité: contraindre TopEx (instance qui rassemble les dirigeants) et middle management à un engagement visible et durable, les impliquer sur le terrain. Le sponsor, porteur du projet doit servir de courroie de transmission bottom up auprès du TopEx pour les convertir sur la distance.
  • Disponibilités salariés: étudier les seuils de ressources possible des salariés selon horaires/ saisonnalités pour leurs permettre de s’engager et d’être détachés vers un autre hyper. Quel bénéfice pour un salarié de s’engager ?
  • Déploiement du modèle parKour aux autres hypers: instaurer et fédérer quelques salariés comme mentors -intrapreneurs – qui tournent d’hyper en hyper, avec, en relai, dans chaque hyper, un salarié, référent local, garant du process et de l’animation dans le temps.
  • Vision: partager la vision projet Cora avec tous les collaborateurs, et notamment parler des perspectives humaines (et non uniquement d’objectifs chiffrés et de ratios de rentabilité), éviter le top down mais au contraire les faire contribuer pour une part sur ce qui les concerne directement dans leur quotidien.
  • « Positive deviance» (origine secteur des ONG) : répertorier et exploiter les nombreuses micro-innovations des salariés, non identifiées et donc non valorisées.
  • Formation: apprécier le besoin de formation de certains au management collaboratif. A valoriser.

 

 

Philippe opine du chef, prend des notes, se gratte le menton… Aurions-nous touché juste ?cora4

Il nous fait son retour, valide des idées, éclaire certaines zones d’incompréhension…

RDV en juin pour le feedback, la trépidante aventure se poursuit…

 

 

Restitution proposée par Matthieu Cocheton, participant du Diplôme Universitaire Codesign

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Le rythme des projets collectifs… http://codesign-it-ventures.fr/2015/05/19/le-rythme-des-projets-collectifs/ http://codesign-it-ventures.fr/2015/05/19/le-rythme-des-projets-collectifs/#comments Tue, 19 May 2015 15:18:57 +0000 http://codesign-it.com/?p=67 [...]]]> Vos équipes se mobilisent jour après jour, et vous mesurez à quel point le temps long des projets exige des ruptures de rythme pour prendre du recul, traiter des sujets de fond, mais aussi pour interagir autrement, de manière transversale, et produire en mode accéléré des contenus indispensables.

Du 18 au 20 mai 2015, le collectif Codesign-it! s’est rassemblé à Paris pour un Sprint, après 9 mois d’existence. L’objectif : provoquer des phases courtes d’accélération, pour rythmer le marathon quotidien du développement de la communauté dans la durée. Une alternance de phases rapides et lentes, comme une pulsation…

C’est une mise en déséquilibre avant, une course de vitesse et d’agilité, destinée à travailler différemment, à produire ensemble des contenus, des outils, des modalités de fonctionnement. Trois jours de mise à jour ! Trois jours pour renforcer notre capacité, notre appartenance, notre identité, notre rayonnement…

Les sujets sont nombreux. En vrac : projets, innovations dans nos métiers, compétences et expertises dans notre écosystème, partenariats, positionnement, priorités stratégiques, marketing, business model, etc. Bref, tout ce que nous sommes, tout ce que nous faisons, tous ceux avec lesquels nous jouons…

Un Sprint, ça ne s’improvise pas. Brice de Margerie avec tout son Talent Social, Didier Grilo et Nicolas Wauquiez ont préparé et facilité cette session, pour créer les meilleures conditions collaboratives, stimuler et réguler les échanges, garder le tempo, assurer que les participants restent bien tendus vers la production des outputs attendus !

sprintDidier Grilo nous le rappelle : comme pour toute production collective intensive, un Sprint est extrêmement exigeant pour ses participants, motivés d’abord par l’envie. Ce type d’exercice requiert un engagement maximum, une focalisation sur le résultat et l’impact. De la passion pour le sujet. Beaucoup de pragmatisme et de générosité…

Pour donner les meilleurs résultats, les Sprints sont par essence courts et fréquents. L’activité d’une équipe ne peut pas être une course permanente, c’est un investissement fort, une chance que l’on se donne.

En fonction de la typologie de la communauté et des caractéristiques du projet collectif, les ruptures de rythme peuvent s’organiser de façon très variable. Il existe de multiples formats avec leurs fréquences spécifiques. Lesquels avez-vous expérimentés ? Qu’avez-vous finalement choisi ?

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